• LES  PRONOMS  POSSESSIFS


    Les pronoms possessifs , comme tous les pronoms, représentent  nom, mais ajoutent une idée de possession :



    PERSONNE

    ET GENRE

    UN POSSESSEUR

    PLUSIEURS POSSESSEURS

    Un objet

    Plusieurs objet

    Un objet

    Plusieurs objet

    1ª pers.masc.

                 fém.

    Le mien

    La mienne

    Les miens

    Les miennes

    Le nôtre

    La nôtre

    Les nôtres

    Les nôtres

    2ª pers.mas.

                 fém.

    Le tien

    La tienne

    Les tiens

    Les tiennes

    Le vôtre

    La vôtre

    Les vôtres

    Les vôtres

    3ª pers.masc.

                 fém.

    Le sien

    La sienne

    Les siens

    Les siennes

    Le leur

    La leur

    Les leurs

    Les leurs



    Remarques :

     

    1. Il existe des formes mien, tien, sien du promnom possessif employées seulement comme attributs :

      Cette opinion est mienne.                  Considérez cet argent comme vôtre.

           (Mienne est attribut du sujet opinion)          (Vôtre est attribut de l´objet argent)

    2. Les pronoms possessifs ont les fonctions du nom :

     Je ne vois pas ta brosse à dents ; je n´aperçois que la mienne.

    La mienne est complément d´objet direct de aperçois.

     

    Excercices :

     

    1. Marie, cette trousse est à toi ? Oui, cést la mienne.
    2. Ces livres sont à Natali ? Oui, ce sont les siens.
    3. Cette table est à moi ? Oui, cést la tienne.
    4. Pierre et Louis, ces cahiers sont à vous ? Oui, ce sont les nôtres.
    5. Marie et Louis, cette classe est à vous ? Oui, c´est la nôtre.
    6. Antonio et Cristina, sont le proffeseurs à Estefania et Isabel ? Oui, ce sont les leurs.
    7. Cristina, est la proffeseur à Marie et Louis ? Oui, c´est la leur.


    Excercices :

     

    1.                  Les possessifs

    a.       http://fog.ccsf.cc.ca.us/~creitan/q2adpos1.htm

    b.      http://www.elanguage.com/eng/grammar/exercise5.asp?slang=eng&tlang=fre&language=French&title=55&titleID=55

    c.       http://www.didieraccord.com/exercices/index.php?ex=2.3.6

    d.        http://leonardofrances.en.eresmas.com/Exercices/adjposs.htm

    LES  PRONOMS  DÉMOSTRATIFS

    Les pronoms démostratifs désignent des êtres ou des choses en les montrant. Ils sont du masculin ou du féminin :

    Je voudrais changer d´appartement ; celui-ci est trop petit.


    Les pronoms démonstratifs neutres désignent une chose, une idée, une proposition ou un adjectif :

    Je partirai la semaine prochaine pour Paris ; cela est décidé depuis longtemps.

     

     

    ·        Formes des pronoms démonstratifs

    Les pronoms démonstratifs sont de forme simple ou renforcée par les adverbes –ci et –là, comme les adjectifs démonstratifs :

     

     

    NOM

    MASCULIN

    FÉMININ

    NEUTRE

    Singulier simple.

    Singulier renforcé.

    celui

    celui-ci, celui-là

    Celle

    Celle-ci , celle-là

    Ce

    Ceci, cela, ça

    Pluriel simple.

    Pluriel renforcé.

    ceux

    ceux-ci, ceux-là

    Celles

    Celles-ci, celles-là

    Ce

    Ceci, cela, ça

     

     

    Comme pour les adjectifs, les formes renforcées servent à indiquer la proximité (ci) ou l´éloignement (là), ou à distinguer deux objects ou deux personnes :

    Choisissez une cravate ; celle-ci est fort iolie ; cella-là est plus simple.

    ·        Emplois particuliers :

    1. Les formes simples celui, celle, ceux et celles ne peuvent être employées seules ey doivent être accompagnées dún nom complément ou d´un pronom relatif :

    Il a dissipé tout sont argent et celui de ses parents

    Il a remercié ceux qui lui avaient rendu service.

    2. Les formes renforcées et le pronom neutre ce peuvent s´employer seuls, sans cmplément ou relatf :

    est un bon roman, mais je préfère celui-là.

    3. Le pronom neutre ce s´emploie comme antécédent du relatif :

    Ce que vous venez de dire m´intéresse beaucoup.

    On ne contondra pas ce antécédent du relatif avec ce que introduisant une interrogative indirecte : Dis-moi ce que tu veux.

    4. Le pronom neutre ce s´emploie comme simple démonstratif :

    Ce me paraît absurde.         Sur ce, je vous quitte.

    Le pronom neutre ce forme avec le verbe être une locution démonstrative dans laquelle le verbe peut s´accorder en nombre avec le sujet réel.

    Cést lui qui me lá affirmé.     Ce sont eus ou c´est eux.

    Il faut distinguer ce sujet apparent de ce sujet réel.

    C´est bien la route.

    C´ ; sujet réel ; route attribut du sujet c´.
    C´est un plaisir de l´entendre.

     ; sujet apparent ; entendre sujet réel.

    La locution cést peut être suivie de que :

    C´est avec attention que nous l´avons écouté.

     

    ·        Fontions du pronom démonstratif.

    Le pronom démonstratif a toutes les fonctions du nom :

    Sujet.

    Celui qui pourra donner renseignement sur le disparu devra se faire connaître. (Celui, sujet de devra).

    Attribut.

    Ses sentiments n´étaient point ceux d´un ingrat. (Ceux, attribut de sentiments).

    Compl.obj.dirt.

    Il regarda longuement celui qui s´avançait. (Celui, compl. Obj. Dirt. De regarda).

    Compl. Obj.indirt.

    Il ioignit ses voeux à ceux de ses amis. (Ceux, compl. Obj. Indirt. De joignit).

    Compl. Du nom.

    J´ignore la cause de tout ceci. (Ceci, compl.du nom cause).

    Compl. De l´adj.

    Ce malheur est-il comparable à celui qu´a provoqué l´inondation? (Celui, compl.de l´adjt. Comparable).

    Compl. D´agent.

    J´ai été retenu par celui dont je t´avais parlé. (Celui, compl.d´agent de ai été retenu).

     

     

     

     

    Excercices:

     

    1. Complétez les phrases suivantes par un pronom démonstratif:

    a) Mes étudiants travaillent fort : _________________________ a obtenu la première place au concours de dictée et _________________________ a reçu la bourse du lieutenant-gouverneur.

    b) Parmi toutes mes amies, Annie est _________________________ avec laquelle je    m'entends le mieux.

    c) Ce vélo est bien trop grand ; c'est _________________________ de ton frère.

    d) Tous _________________________ et _________________________ qui participeront au concours auront la chance de gagner des prix.

    e) J'ai bien pensé qu'il ne guérirait jamais. _________________________ m'inquiétait beaucoup.

    2. Remplacez les points par ce ou se en indiquant leur classe.

    a) ______________ jeune homme ______________ sera cassé le bras deux fois en un an.

    b) ______________ sera sans doute un achat coûteux que fera ______________ nouveau client.

    c) Il ______________ peut que ______________ ne soit pas ______________ que tu as demandé.

     

    3. Soulignez ce déterminant démonstratif et encadrez ce ou c' pronoms démonstratifs.

    a) Ce nouvel élève a terminé premier de classe.

    b) Je suis certaine que ce sera une journée mémorable.

    c) Aujourd'hui, ce médecin recevra son dernier patient avant de quitter ce quartier tant aimé.

    d) Ce petit véhicule électrique, c'est ma toute dernière invention.


    CORRIGE:

     

    1.a) Mes étudiants travaillent fort : celui-ci a obtenu la première place au concours de  dictée et celui-là a reçu la bourse du lieutenant-gouverneur.

    b) Parmi toutes mes amies, Annie est celle avec laquelle je m'entends le mieux.

    c) Ce vélo est bien trop grand ; c'est celui de ton frère.

    d) Tous ceux et celles qui participeront au concours auront la chance de gagner des prix.

    e) J'ai bien pensé qu'il ne guérirait jamais. Cela / Ceci m'inquiétait beaucoup.

    2.a) Ce (déterminant : un) jeune homme se (pronom personnel : il se sera cassé) sera cassé le bras deux fois en un an.

    b) Ce (pronom démonstratif : cela) sera sans doute un achat coûteux que fera ce (déterminant : le) nouveau client.

    c) Il se (pronom personnel puisqu'il suit le p


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  •              LE NOM

    Le nom ou substantif est un mot qui sert à nommer une personne (Jean), un animal (un chat) ou une chose (une chaise) ou une notion abstraite (la joie). On distingue deux sortes de noms :
    * le nom commun : L'élève va à l'école avec son cartable. (Élève, école et cartable sont des noms communs). Chaque nom convient à toutes les personnes, les choses, les animaux... d'une même espèce et représente une classe entière (arbre) ou un membre de cette classe.
    * le nom propre : Pierre accompagne sa sœur Sylvie. (Pierre et Sylvie sont des noms propres).
    Chacun a un nom particulier qui est la propriété d'une seule personne, d'un seul animal ou d'une chose. Les noms propres dénomment des entités individuelles : personnes, lieux ou événements (Jean; le Seine; la Révolution)

     

     

     

     

    Genre : Il y a dans le Français des genres : le masculin et le féminin.

    Presque tous les noms finis par un "e muda"et l'abri ont de la sorte féminine (le genre), sauf qu'ils finissent dans -isme, l'âge (quoique l'image, nage, la colère soit féminine) et -iste (ests dernier ils ont souvent les des genres).

    - Presque tous les noms finis par une consonne ou une voyelle qui n'est pas un "e  muda"ont de la sorte masculine (le genre), sauf les noms qui finissent pour -ion, le -té (quoiqu'été, pâté soit masculin).

    Les certaines catégories de noms concernent à une certaine sorte (le genre). Il y a généralement masculin les noms d'arbres, des métaux, des langues, aussi bien que les noms des jours, des mois, des stations, des couleurs et les lettres de l'alphabet. Il y a généralement féminin les noms de sciences .

     

     

    Formation du féminin :

    - Le féminin est formé généralement ajoutant et au masculin (un ami, une amie).

    - Les noms masculins qui aboutissent "e muda" ne changent pas (un élève, une élève).

    - D'autres finis dans "e" eux tournent cette lettre finale existants (le tigre, tigresse).

    - Ceux qui aboutissent à -oux, -eur le font dans -ouse, -euse (époux, épouse; danseur, danseuse).

    - Dans quelques cas -eur cela  transforme en -eresse (vengeur, vengeresse). Ceux qui aboutissent à -teur forment le féminin à -trice (acteur, actrice). Ceux qui finissent pour -er la forme cela avec -ère (fermier, fermière).

     

    - Ceux qui aboutissent à -el, eau changent ces lettres dans elle (Gabriel, Gabrielle; fumeau, fumelle).

    - Ceux qui aboutissent à -ien, -ion ajoutent ne (chien, chienne; lion, lionne). Ceux qui aboutissent à p, f y changent cette lettre à -ve (la loupe, louve; veuf, veuve).

    Certains d'entre eux qui aboutissent à -te sont ajoutés par eux vous (le bavardage, chatte). Paysan et Jean font paysanne et Jeanne.

    - Beaucoup de mots ont la forme féminine complètement différente du masculin (roi, le règne; bélier, brebis; gendre, bru; oncle, tante, etc.)

     

    Formation des pluriels.

     - Les noms français forment en général l'addition plurielle

     -s le singulier (un livre, des livres; un lit, des lits). Les noms finis dans la forme singulière pour -s, -x, -z ne changent pas (un bois, des bois; une noix, des noix; un nez, des nez).

    - Les finis

    - Ceux qui aboutissent à -el, -eau changent ces lettres dans elle (Gabriel, Gabrielle; fumeau, fumelle).

    - Ceux qui aboutissent à -ien, -ion ajoutent ne (chien, chienne; lion, lionne). Ceux qui aboutissent à p, f  changent cette lettre à -ve  (la loupe, louve; veuf, veuve).

    Certains d'entre eux qui aboutissent à -t sont ajoutés par -te (le bavardage, chatte). Paysan et Jean font paysanne et Jeanne.

    - Beaucoup de mots ont la forme féminine complètement différente du masculin (roi, le règne; bélier, brebis; gendre, bru; oncle, tante, etc.).

     

     

    - Les finis`dans -al se former le pluriel dans -aux (cheval, chevaux), sauf les exceptions, qui prennent un

    -s pluriel, la chose suivante : nantissement, bal, couverture de banc, chaux, carnaval, cérémonial, chacal, choral, copal, fatal, festival, finale, glaciaire, gaie, mistral, narval, etc.).

     

    - Les finis dans se former le pluriel dans aux (cheval, chevaux), sauf les exceptions, qui prennent un s pluriel, la chose suivante : nantissement, bal, couverture de banc, chaux, carnaval, cérémonial, chacal, choral, copal, fatal, festival, finale, glaciaire, gaie, mistral, narval, poire épineuse, copain, récital, régal, rorqual, serval et sisal.

    - Ceux qui aboutissent à -eau, -au,-eu prennent x dans pluriel (veau, veaux; étau, étaux; feu, feux) [ils

    Continuent la règle générale prenant -s dans landau, sarrau, bleu, pneu.

    - Ceux qui aboutissent à -ou ils ajoutent normalement -s. Ils ajoutent -x : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou (cou, cous; chou, choux).

    - Ceux qui  ils aboutissent à -ail ajoutent normalement s, sauf sept noms qui se forment le pluriel dans -aux; exemples : caution, corail, émail, soupirait, douleurs, vantail, vitrail (rail, rails; travail, travaux)

     

     

    Noms composés

    La principale difficulté des noms composés réside dans la formation de leur pluriel. Ici, règnent le flou, l'arbitraire, et la contradiction. Des organismes autorisés ont, à plusieurs reprises, tenté de mettre de l'ordre et de la logique dans ce qui peut être considéré comme le domaine le plus difficile de la langue française.

     

    EXERCICES :

     

    SINGULIER                                                     PLURIEL.

    NOM+NOM

    NOM+  NOM+S

    Chef-lieu

    Chefs-lieux

     

     

     

    NOM+NOM COMPLÉMENT

    NOM+S+NOM

    Un arc-en-ciel

    -........................

    Un chef-d'œuvre

    -...................

    Un timbre-poste

    -.......................

     

    NOM-ADJECTIF

    NOM+ADJECTIF+S

    Un beau-frère

    -.................

     

     

    GRAND-NOM FÉMININ

    GRAND-NOM+S

    Une grand-mère

    -....................

     

    VERBE-NOM

    VERBE-NOM+S

    Un porte-clé

    Des..........

    Un couvre mes

    des...................

     

     

    MOT INVARIABLE+NOM

    MOT INVARIABLE-NOM+S

    Un haut-parleur

    Des...........................

    Une arrière-boutique

    ...............

    Un sous-sol

    .........

     

     

    Note : Mais un après-midi  àdes après midi.

     

     

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    LES NOMS DES LIEUX ET DES PEUPLES

    Les dénominations géographiques (au sens très large : les noms de pays, communes, parcs, rues, monuments, établissements d'enseignement, etc.) prennent la majuscule au premier mot caractéristique — ce peut être un adjectif.

    Les Alpes, Bruxelles, la France, le Québec ;
    La cordillère des Andes, la baie des Anges, le mont Blanc, la mer Méditerranée, la mer Morte, le pôle Nord, le golfe Persique, l'île de la Réunion, les montagnes Rocheuses, le cap Vert ;
    La rue de la Gare, le jardin des Tuileries, le château de Versailles, la galerie des Glaces, la tour Eiffel.

    Mais si l'adjectif précise effectivement une situation géographique, il prendra une minuscule. On placera la majuscule au premier substantif.

    Le Bassin parisien, la Bassin aquitain, le Bocage vendéen, le Bouclier canadien, le Massif armoricain, le Massif central, le Marais breton, le Marais poitevin, le Pays basque ;
    La République française, la Confédération suisse ;
    Le Boulevard périphérique.

    Attention à l'exception suivante : le mot côte (« littoral ») d'une dénomination et le mot caractéristique prennent tous deux la majuscule.

    La Côte d'Albâtre, la Côte d'Azur, la Côte d'Opale.

    Dans les dénominations historiques ou officielles des États, les mots empire, république, royaume, sultanat, etc., ne prennent pas la majuscule s'ils sont suivis du nom du pays. On leur donne la majuscule initiale si un adjectif de nationalité les complète.

    Le royaume de Belgique, la république fédérative du Brésil, la république d'Haïti, le grand-duché de Luxembourg, la principauté de Monaco, la fédération de Russie, la république de Pologne ;
    L'Empire romain, la République centrafricaine, l'Union indienne.

    Attention à l'exception suivante : l'expression États-Unis prend toujours majuscules et traits d'union dans les noms officiels.

    Les États-Unis (d'Amérique), les États-Unis du Mexique.
    De même : le Royaume-Uni (de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord).

    À l'exception de l'article initial, tous les éléments des noms composés français de lieux sont séparés par des traits d'union. Les majuscules sont placées en conséquence.

    Les communes de Bruay-la-Buissière, de Capesterre-Belle-Eau, de Prignac-et-Marcamps ;
    La rue Albert-Ier, le lycée André-Malraux, la place Charles-de-Gaulle, l'aéroport Jean-Lesage, le théâtre Sarah-Bernhardt ;
    La rue de l'Aumônier-Hilaire, l'impasse du Docteur-Barthès, le cimetière du Père-Lachaise ;
    Le faubourg Saint-Denis (Saint-Denis est le nom donné au faubourg en hommage à saint Denis), la rue du Faubourg-Saint-Denis ; le mont Blanc (Blanc est le nom du mont), le massif du Mont-Blanc (Mont-Blanc est le nom du massif dont le mont Blanc fait partie) ; le cap Vert (Vert est le nom du cap), les îles du Cap-Vert (Cap-Vert est le nom des îles) ; le pas de Calais (Calais est le nom qui caractérise le pas), le département du Pas-de-Calais (Pas-de-Calais est le nom du département) ;
    Les rues du Point-du-Jour et du Pré-des-Sœurs ;
    Le boulevard du 14-Juillet, la rue du 8-Mai-1945 ;
    La rue des Quatre-Vents ;
    Le salon de l'Œil-de-Bœuf.

    En tête d'un nom français de commune ou de lieudit, l'article défini prend généralement la majuscule (une minuscule ferait pourtant mieux l'affaire). Ce n'est pas le cas des articles et prépositions placés entre des traits d'union.

    La Brée-les-Bains, La Chaize-le-Vicomte, L'Haÿ-les-Roses, La Londe-les-Maures, Les Abymes.

    On prendra garde de ne pas confondre l'article les et la préposition lès.

    Lussac-les-Châteaux (Lussac où il y a des châteaux), Longpré-lès-Amiens (Longpré qui est près d'Amiens).

    Si actuellement les noms géographiques étrangers sont le plus souvent écrits dans leurs langues d'origine, les gentilés et les adjectifs qui en sont dérivés sont traités à la française, avec les accents et les traits d'union.

    Le Guatemala, les Guatémaltèques ; León, les Léonais ; New York, les New-Yorkais ; le Venezuela, les Vénézuéliens.

    Les noms de lieux, quand ils désignent des objets, des produits, des races d'animaux, etc., deviennent des noms communs. Ils prennent donc la minuscule et sont variables en nombre.

    Du vin de Champagne, du champagne ; un vin des côtes du Rhône, un côtes-du-rhône ; du fromage de Hollande, du hollande ; de la porcelaine de Saxe, du saxe ;
    Un terre-neuve, un yorshire-terrier.

    Les noms d'habitants dérivés des noms propres de lieux, les noms des peuples, des ethnies, des grands groupes de la race humaine, etc., prennent la majuscule. Utilisés adjectivement, ces noms prennent une minuscule.

    L'Île-de-France, les Franciliens ; la Martinique, les Martiniquais ; le Québec, les Québécois ;
    Les Blancs, les Juifs, les Noirs, un Peau-rouge, un Visage-Pâle ;
    La population québécoise, le créole martiniquais, le peuple juif.

    Les surnoms donnés aux lieux géographiques prennent la majuscule.

    La Belle Province (le Québec), la Grande Île rouge (Madagascar), le Nouveau Monde (l'Amérique), la Terre sainte (la Palestine), le Vieux Continent (l'Europe), la Ville éternelle (Rome), la Ville-Lumière (Paris).

    Les noms des points cardinaux (nord, septentrion, sud, midi, est, orient, ouest, occident auxquels ont peut adjoindre centre) qui, sans complément, désignent une certaine étendue géographique reçoivent la majuscule. Quand ils sont suivis d'un complément ou s'ils désignent une direction, ils doivent avoir la minuscule initiale.

    Il est originaire du Sud-Ouest. Ils vont en vacances dans le Midi. Les villes du Grand Ouest. Les pays de l'Est. L'ex-Allemagne de l'Est. La diversité des cultures de l'Orient ;
    Il est originaire du sud-ouest de la France. Elle est partie vers le sud. Le vent souffle de l'ouest. Ils ont perdu le nord.

    Les noms donnés aux vents ne prennent pas la majuscule.

    Le mistral, la tramontane, le foehn, le harmattan.

     

     

     

     

     

    Indicadores de tiempo

     

     

     

    Lorsqu'on donne une information, elle est généralement  accompagnée d'une indication de temps (jamais, déjà, il y a, depuis, date, année, heure, etc.)

    Information précise :

    1. J'ai fait un voyage en France en 1998.
    2. Je suis né le 12 avril 1980.
    3. Je l'ai vue hier à midi.

     

    Information relative (par rapport au moment où vous parlez).

    1. J'ai commencé mon cours il y a 6 mois.
    2. Ça fait dix mois que je vis en France.
    3. J'apprends le français depuis six mois.
    4. Il y a 3 mois que Claude est parti.

     

     

     

     

     

    EXERCICES :

     

    Il y a/ depuis/ ça fait....que/il y a......que :

     

     

    Complétez en utilisant il y a / depuis/ ça fait.....que / il y a.......que :

     

    1.....................longtemps.................votre train est parti ! Vous l'avez manqué !

    2.Mon père est à la retraite....................1999.

    3. Marie-Hélène est en vacances.................quinze jours.

    4. Le directeur est arrivé...........une heure. Il vous attend.

    5. ..................un mois..................je n'ai pas vu Jean. Qu'est-ce qu'il fait ?

    6. Géraldine a rencontré Bertrand...................tous juste un an. Ils se marient la semaine prochaine.

    7. Véronique travaille dans la même entreprise....................des années.

    8.Martine me doit de l'argent..........................six mois.

    9.....................des années ................je veux visiter Brasil.

    10. Virginie ? Elle est partie.........dix minutes à peine.

    11. André et Claudine s'aiment.................des années.

    12. ......................mon voyage au Mexique, j'adore la cuisine mexicaine.

    13. Pierre et moi, nous,nous sommes rencontrés...............des années.

    14. ................à peine quinze jours...............il changé de voiture.

    15. Géraldine et moi, nos nous sommes connaissons.................des années.

     

     

    2ª/ Complétez avec le même indicateur de temps :

     

    1. Je cherche Pierre ..............plusieurs jours............que je l'appelle. Il ne répond pas.
    2. Pierre ? Je suis désolé, mais je ne l'ai pas vu ..................3 semaines.
    3. Tu cherches Pierre ? Je l'ai vu.............une heure près de la gare.
    4.  Il est parti ..............5 minutes.
    5. Pierre, je l'attends...........midi.
    6. 6 Il m'a téléphoné ............ un

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  • www.lepointdufle.net/p/pc.htm

    Le passé composé



      Le passé composé est le nom d'une forme verbale qui fait généralement référence aux événements passés. Ce n'est pas le seul temps pour exprimer les événements passés et il ne s'utilise pas dans tous les cas, bien qu'il soit très fréquent.


    1. Comment le passé composé est fabriqué :
        Il comporte deux parties (c'est pourquoi on l'appelle « composé »).

      Un auxiliaire conjugué, au présent de l'indicatif
        je suis... ou j'ai...

      Le participe passé du verbe concerné
        Il peut s'accorder (féminin, pluriel) dans certains cas.

      J'ai...
      Tu as...
      Il est...
      Nous sommes...
      Vous avez...
      Elles sont...

      travaillé
      écrit
      parti
      arrivés
      crié
      nées


      1. Quel auxiliaire 
          L'auxiliaire est la première partie du verbe conjugué au passé composé : c'est un verbe (ETRE ou AVOIR) qui sert seulement à soutenir la conjugaison et n'a pas de sens en soi-même.

        1. avec ETRE (je suis, tu es, il est...) :
        2.   1. tous les verbes pronominaux : c'est-à-dire les verbes dont une forme exige un pronom réfléchi. Ex. : se promener (nous nous sommes promenés), se demander (il s'est demandé), se marier (elle s'est mariée), s'appeler (ils se sont appelés), se souvenir (je me suis souvenu), se taire (vous vous êtes tus)...

            2. les verbes suivants quand ils sont utilisés de manière absolue (sans complément d'objet).
          • Devenir
          • Rester

          • Monter
          • Retourner
          • Sortir

          • Venir (et ses composés)
          • Aller
          • Naître
          • Descendre
          • Entrer
          • Rentrer
          • Tomber
          • Arriver
          • Mourir
          • Partir
          • Passer


            D'une autre manière, on peut retenir les verbes correspondant aux actions susceptibles de se produire dans une maison (mais si ce truc aide la mémoire, il ne marche pas dans tous les cas). Cela donne :
            aller-venir-revenir
            arriver-partir-repartir-retourner
            entrer-rentrer-sortir-ressortir
            monter-remonter-descendre-redescendre
            passer-repasser-rester
            naître-devenir-mourir
            tomber, parvenir, intervenir

          1. Ex. : Il est parti, elle est restée.
            Elle est passée par ici, elle repassera par là.


        3. avec AVOIR :

            1. AVOIR et ETRE eux-mêmes. J'ai été, tu as eu...

            2. Tous les verbes autres que ceux mentionnés plus haut.

            3. Les verbes du type DR MRS VANDERTRAMPP quand ils sont utilisés avec un objet :
          1. Ex. : Il sort le chien ----> Il a sorti le chien.
            J'ai passé dix jours en Suisse cet été.
            Mon père a remonté du vin de la cave.

      2. Comment former le participe passé ?

        -ER


        arrivé, bouché...

        -IR
          finir, sortir, cueillir

        -I
        fini, sorti, cueilli...

        -RE
        descendre, mordre, vendre...

        -U
        descendu, mordu, vendu...

        -EVOIR
        décevoir...

        -U
        déçu...

        vouloir, devoir, pouvoir, savoir, falloir

        voulu, dû, pu, su, fallu

        aller, venir
        être, avoir
        dire, faire
        vivre, mourir

        allé, venu
        été, eu
        dit, fait
        vécu, mort

        Beaucoup d'irrégularités
          ouvrir
          offrir
          voir
          prendre
        ...


        ouvert
        offert
        vu
        pris
        ...



      3. Quand y a-t-il accord du participe passé ? 

          1. Il y accord du participe passé avec le sujet du verbe quand l'auxiliaire du verbe est ETRE.
        1. Ex, : Elle (fém.) est partie.
          Nous (pl.) sommes descendus.
          Ils (pl.) sont montés.
          Vous (Mme la professeure) vous êtes promenée.
          Tu (Isabelle) t'es interrogée sur cette question...
          [Des cas plus compliqués existent avec les verbes pronominaux].

          2. Il y a accord du participe passé avec le complément féminin et/ou pluriel du verbe quand l'auxiliaire est AVOIR et que le complément est placé avant l'auxiliaire.

        1. Ex. : Les questions (fém., pl) que vous avez posées sont bonnes.
          Ses parents (pl.), il les a aimés.
          Elle nous (pl.) a traités comme des idiots.


    2. A quoi sert la forme du passé composé ?

        C'est la manière privilégiée d'indiquer un événement, une action, un état qui a touché à sa fin, qui a atteint son achèvement.
      1. Ex. : « Il est mort ».
        « Elle est devenue riche » [= elle a fini de se transformer en quelqu'un de riche].


        Un passé composé s'est accompli dans sa totalité, c'est pourquoi on l'appelle aussi « parfait » : il ne manque rien à l'action qui le porte.

      1. Ex. : en français « j'ai oublié » ; comparez avec « I forget » en anglais.
        « Mon frère m'a écrit trois fois depuis mon anniversaire ».


        A cause du fait que les événements exprimés ont été dûment complétés, un événement au passé composé donne parfois des résultats visibles dans la situation présente.

      1. Ex. : « Je me suis cassé la jambe en faisant du ski » [= regardez ma jambe, elle est cassée!].
        J'ai bien reçu votre lettre du 14 juillet dernier... [La preuve : je vous réponds].


        Il demeure que, souvent, les Anglophones se heurtent au problème de l'aspect : l'angle de vue, la manière de considérer le déroulement des actions du passé. En effet, en français, la forme passé composé et la forme imparfait se complètent en un système d'oppositions cohérentes là où la langue anglaise masque les distinctions en employant une seule forme de passé

    L'imparfait
    1. Sa fabrication

        L'imparfait est certainement le temps le plus simple à former. A partir de la forme du verbe conjuguée avec nous, on retranche -ONS et on le remplace par les terminaisons de l'imparfait à la personne adéquate.

      nous XXXXX-ONS
      Terminaisons de l'imparfait
      nous marchonsnous finissonsnous tendonsnous recevons
      je XXXXX-AISje marchAISje finissAISje tendAISje recevAIS
      tu XXXXX-AIStu marchAIStu finissAIStu tendAIStu recevAIS
      il XXXXX-AITil marchAITil finissAITil tendAITil recevAIT
      nous XXXXX-IONSnous marchIONSnous finissIONSnous tendIONSnous recevIONS
      vous XXXXX-IEZvous marchIEZvous finissIEZvous tendIEZvous recevIEZ
      elles XXXXX-AIENTelles marchAIENTelles finissAIENTelles tendAIENTelles recevAIENT


        Une exception : ETRE.

      j'étais
      tu étais
      il était
      nous étions
      vous étiez
      elles étaient


        Attention aux formes de type : « quand nous étions jeunes, nous étudiIONS, nous nous méfiIONS, nous riIONS, nous accueilliIONS, nous fuyIONS, nous priIONS, nous craignIONS... »


    2. Son usage

        L'imparfait est une forme du verbe qui indique les actions du passé considérées dans ce qu'elles n'ont pas encore atteint leur achèvement, qu'elles n'ont pas fini de se dérouler ou d'être en train. Il présente l'action, sans en préciser les limites temporelles.
      Ex. : Il pleuvait quand je suis arrivé.

      L'imparfait est généralement étranger à la notion de début ou de fin d'une action, alors que le passé composé nous informe qu'une action a arrêté de se dérouler. C'est pour cela qu'on peut dire qu'il évoque la notion d'« être en train de... ».
        C'est pourquoi aussi, contrairement au passé composé, il est aussi spécialement détaché du présent, voire il s'y oppose :
      Ex. : « Où est passé Robert ? Il était là il y a une minute » [Mais il n'y est plus].
      « C'était un brave homme ! » [Mais maintenant il est mort].

        Il demeure que, souvent, les Anglophones se heurtent au problème de l'aspect : l'angle de vue, la manière de considérer le déroulement des actions du passé. En effet, en français, la forme passé composé et la forme imparfait se complètent en un système d'oppositions cohérentes là où la langue anglaise masque les distinctions en employant une seule forme de passé.
        On peut schématiser ces différences en un tableau des aspects et valeurs contraires que se distribuent le passé composé et l'imparfait :


      Passé composé
      parfait
      Imparfait
      Action achevée
      Cela a commencé et cela a fini

      Il est mort.


      J'ai fini mon travail.
      Action non achevée
      (idée d'« être en train de »)


      Il était mourant, mais il vivait encore.
      Remarquez qu'il est presque impossible de trouver :
      *Il a été en train de mourir.

      Je finissais mon travail quand m'a appelé pour regarder Madame est servie [Mon travail n'était pas fini].
      Action ponctuelle de type histoire (focus)
      « et puis..., et puis... »

      Roger est entré. Il s'est assis. Il a réfléchi. Puis il s'est levé et il est parti.
      Cadre, circonstance, contexte d'une histoire (annexe)
      Arrière-plan d'une action

      Il faisait beau ce jour-là. Les oiseaux chantaient. Le soleil brillait. Il était presque midi et tout le village se préparait à passer à table.
      Affinités avec les processus dynamiques
      Actions vues dans leur globalité

      Il a décidé de partir.
      Soudain, elle a commencé à écrire.
      J'ai pu aller à la soirée chez Jennifer [=j'y suis allé].
      Il a su que ses amis lui mentaient [=il a fait quelque chose pour le savoir]
      Affinités avec les verbes d'état
      États vus dans leur étendue


      ...parce qu'il ne voulait pas rester et qu'il était malade.
      ... car elle était inspirée.
      Je pouvais aller chez Jennifer, mais je n'en avais pas envie [=je n'y suis pas allé].
      Il savait que ses amis lui mentaient [=cela faisait partie de ses connaissances].
      Occurrences mesurées
      (une fois, quarante fois, plusieurs fois, pendant quelques minutes ...)

      Il a pris le train plusieurs fois l'année dernière.
      J'ai marché pendant quelques minutes avant de trouver mon chemin.
      Récurrence. Expression des habitudes d'une époque terminée
      (... mais c'est fini [cf. « used to »].
      Idée de « pattern » [cf. « would »])


      Quand j'avais vingt ans, je voyageais beaucoup.
      Tous les jours, il prenait son café sur la terrasse.


        L'imparfait s'utilise aussi après SI..., dans les phrases d'hypothèse :
      Ex. : « Ah ! Si j'étais riche ! »
      « Si tu venais ce vendredi soir, nous regarderions Millenium devant un bol de pop-corn ».

        On le rencontre souvent dans les phrases de politesse :
      Ex. : « Je voulais vous demander pardon ».
        On le trouve encore dans le parler bébé : il n'est pas rare quand les adultes parlent aux bébés ou à leur petit chien adoré.
      Ex. : « Il était mignon tout plein, le petit Nicolas... Areu. Areu. Il mangeait bien sa soupe. Oh, oui... Guili guili... ».


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